Page:Leblanc - L’Aiguille creuse, 1912.djvu/308

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
294
L’AIGUILLE CREUSE

— Une porte est faite pour s’ouvrir, et si celle-là n’a pas de serrure, c’est qu’il y a un secret pour l’ouvrir.

— Et comme nous ne connaissons pas ce secret…

— Je vais le connaître.

— Par quel moyen ?

— Par le moyen du document. La quatrième ligne n’a pas d’autre raison que de résoudre les difficultés au moment où elles s’offrent. Et la solution est relativement facile, puisqu’elle est inscrite, non pour dérouter, mais pour aider ceux qui cherchent.

— Relativement facile ! je ne suis pas de votre avis, s’écria Ganimard qui avait déplié le document… Le nombre 44 et un triangle marqué d’un point à gauche, c’est plutôt obscur.

— Mais non, mais non. Examinez la porte. Vous verrez qu’elle est renforcée, aux quatre coins, de plaques de fer en forme de triangles et que ces plaques sont maintenues par de gros clous. Prenez la plaque de gauche, tout en bas, et faites jouer le clou qui est à l’angle… Il y a neuf chances contre une, pour que nous tombions juste.

— Vous êtes tombé sur la dixième, dit Ganimard après avoir essayé.