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Page:Leblanc - L’Aiguille creuse, 1912.djvu/312

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L’AIGUILLE CREUSE

Il continua son chemin. Le tunnel aboutissait à une autre grotte de proportions plus spacieuses, où l’on apercevait, en face, les premières marches d’un escalier qui montait.

— Maintenant, c’est l’ascension de l’Aiguille qui commence, dit Ganimard, ça devient plus grave.

Mais un de ses hommes l’appela.

— Patron, un autre escalier, là, sur la gauche.

Et tout de suite après, ils en découvrirent un troisième sur la droite.

— Fichtre, murmura l’inspecteur, la situation se complique. Si nous passons par ici, ils fileront par là, eux.

— Séparons-nous, proposa Beautrelet.

— Non, non… ce serait nous affaiblir… Il est préférable que l’un de nous parte en éclaireur.

— Moi, si vous voulez…

— Vous, Beautrelet, soit. Je resterai avec mes hommes… comme ça, rien à craindre. Il peut y avoir d’autres chemins que celui que nous avons suivi dans la falaise, et plusieurs chemins aussi à travers l’Aiguille. Mais, pour sûr, entre la falaise et l’Aiguille, il n’y a pas d’autre communication que le tunnel. Donc, il faut qu’on passe par cette grotte. Donc je m’y