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LA PITIÉ
Germaine.
Ne dis pas cela. Est-ce que je peux vivre sans toi… toute seule. Grand’mère, Marie-Anne, tout le monde m’abandonne. Ah ! ne me laisse pas seule !
(Elle pleure sur sa main).
Jacques, défaillant.
Ne pleure pas.
Germaine, s’agenouillant.
Aie pitié de moi !… Pense à moi, comme à un pauvre être qui souffre, qui ne sait pas, qui ne peut pas… Aie pitié…
Jacques.
Germaine, Germaine…
Germaine.
Je t’obéirai comme une enfant… tu seras le maître…
(Un temps).