Page:Leblanc - La demoiselle aux yeux verts, paru dans Le Journal, du 8 déc 1926 au 18 jan 1927.djvu/156

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La vérité lui paraissait maintenant si naturelle, si conforme aux intuitions inexprimées qu’il en avait eues, et, en une certaine mesure, si divertissante par sa simplicité, qu’il se mit à rire dans le silence profond de la maison.

— Parfait, parfait, disait-il. De lui-même le destin m’apportera les éléments qui me manquent. Désormais il entre à mon service, et tous les détails de l’aventure vont se précipiter à mon appel et se ranger en pleine lumière.

À huit heures, le gardien de la villa fit sa tournée du dimanche au rez-de-chaussée et barricada les portes. À neuf heures, Raoul descendit dans la salle à manger et, tout en laissant les volets clos, ouvrit la