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Page:Leblanc - La demoiselle aux yeux verts, paru dans Le Journal, du 8 déc 1926 au 18 jan 1927.djvu/16

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Pour la première fois, elle lui donna franchement et en plein le beau regard de ses yeux bleus. Il frissonna :

— Aussi belle que mystérieuse, murmura-t-il.

— Pas le moins du monde mystérieuse, dit-elle. Je m’appelle Constance Bakefield. Je rejoins à Monte-Carlo mon père, lord Bakefield, qui m’attend pour jouer au golf avec lui. En dehors du golf, dont je suis passionnée comme de tous les exercices, j’écris dans les journaux pour gagner ma vie et garder mon indépendance. Mon métier de « reporteresse » me permet ainsi d’avoir des renseignements de première main sur tous les personnages célèbres, hommes d’État, généraux, chefs et chevaliers d’industries, grands artistes et