n’étaient Anglais. Leurs paroles, les voici fidèlement traduites :
« — Donc, pour conclure, fit l’un d’eux, tout est bien réglé. Vous serez, vous et lui, ce soir, un peu avant sept heures, à l’endroit désigné.
» — Nous y serons, colonel. Notre automobile est retenue.
» — Bien. Rappelez-vous que la petite sort de son ambulance à sept heures.
» — Soyez sans crainte. Aucune erreur n’est possible, puisqu’elle suit toujours le même chemin, en passant par la rue Pierre-Charron.
» — Et tout votre plan est arrêté ?
» — Point par point. La chose aura lieu sur la place où aboutit la rue de Chaillot. En admettant même qu’il y ait quelques personnes, on n’aura pas le temps de secourir la dame, tellement nous agirons avec rapidité.
» — Vous êtes sûr de votre chauffeur ?
» — Je suis sûr que nous le payons de manière qu’il nous obéisse. Cela suffit.
» — Parfait. Moi, je vous attends où vous savez, dans une automobile. Vous me passerez la petite. Dès lors, nous sommes maîtres de la situation.
» — Et vous de la petite, colonel, ce qui n’est pas désagréable, car elle est diablement jolie.
» — Diablement. Il y a longtemps que je la connais de vue, mais je n’ai jamais pu réussir à me faire présenter… Aussi je compte bien profiter de l’occasion pour mener les choses tambour battant. »
» Le colonel ajouta :
» — Il y aura peut-être des pleurs, des