Page:Leblanc - Les Heures de mystère, paru dans Gil Blas, 1892-1896.djvu/103

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La mère se dit : « Comme c’est triste, tout de même ! »

Le bateau s’en alla. Ils agitèrent leurs mouchoirs. Longtemps elle suivit des yeux le point qui diminuait. Son fils partait… pour toujours…

Elle s’assit sur un banc, défaillante. Ses larmes coulèrent. Mais Gaston lui ceignit le cou de ses bras. Et, consolée déjà, elle appuya la tête contre son épaule, sourit et l’embrassa.

MAURICE LEBLANC
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