Page:Leblanc - Les Heures de mystère, paru dans Gil Blas, 1892-1896.djvu/39

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L’UNE PAR L’AUTRE


Elles formaient un couple étrange, Diane si belle, Marthe si laide que leur intimité semblait inexplicable.

Encore comprenait-on que l’une s’embarrassât de l’autre afin d’établir une avantageuse et perpétuelle comparaison. Mais Marthe, par quelle aberration s’exposait-elle à un rapprochement aussi périlleux ? Seule, elle passait inaperçue. Près de Diane, elle inspirait de la pitié.