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IV

Elle parcourut les forêts environnantes, et elle avait des rêves confus et inachevés qu’elle n’aurait su traduire avec des mots précis.

Souvent, elle descendait de voiture et entrait sous bois. C’est dans une de ces promenades qu’elle rencontra son parrain escorté d’une petite ouvrière. Il fut tellement interdit qu’à trois pas de Lucie il tourna court, entraînant sa compagne.

Le lendemain matin, il se présenta boulevard Cauchoise. Mme  Chalmin le reçut.

Elle portait un peignoir de flanelle blanche dont elle n’avait pas boutonné la partie supérieure afin de se dégager le cou. Aussitôt, connaissant son point faible, il s’écria, comme émerveillé :

— Dis donc, petite, ton gosse ne t’a pas