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VICTOR, DE LA BRIGADE MONDAINE

Le quai était désert. Personne ne vit la scène.

Il démarra de nouveau, rapidement.

L’auto fila par la rue de Rivoli et l’avenue des Champs-Élysées, et reprit la route de Neuilly, jusqu’à l’avenue du Roule où se trouvait le petit hôtel de Bressacq.

« Vous avez la clef ?

— Oui, dit Alexandra, qui semblait fort calme.

— Vous pouvez habiter là durant deux jours sans aucune crainte. Ensuite, réfugiez-vous chez une amie quelconque. Plus tard, vous gagnerez l’étranger. Adieu. »

Il s’éloigna, toujours dans l’auto de la Préfecture.


À ce moment, le directeur de la Police judiciaire était déjà prévenu de l’incroyable conduite de Victor et de sa fuite en compagnie de la captive.

On se rendit à son domicile. Le vieux domestique en était parti, le matin, avec son maître et quelques colis, dans l’auto de la Préfecture évidemment.

Cette auto, on la retrouva, abandonnée, au milieu du Bois de Vincennes.

Qu’est-ce que cela voulait dire ?

Les journaux du soir racontèrent toute l’aventure sans émettre la moindre hypothèse vraisemblable.

Ce n’est que le lendemain que l’énigme fut résolue par le fameux message d’Arsène Lupin que communiqua l’Agence Havas au monde entier, et qui produisit une telle explosion de joie et de scandale.

En voici l’exacte teneur :