Page:Lebrun - Le Mineur de Wielicszka - 1867.djvu/56

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 50 —
L’ENFANT ET L’OISEAU,
ou
LES RIGUEURS DE LA CAPTIVITÉ.





— Oh ! venez donc voir le joli petit oiseau, disait Édouard à ses sœurs.

Élisa et Juliette accoururent et jetèrent des cris de joie à la vue d’un pinson qui se débattait entre les doigts de leur frère.

Une neige épaisse et durcie couvrait la terre ; pas le plus petit insecte, pas le moindre brin d’herbe ou de mousse n’offraient quelque ressource aux habitants