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Page:Lebrun - Le Mineur de Wielicszka - 1867.djvu/69

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MAURICE ET SON CHIEN,
ou
UN BIENFAIT N’EST JAMAIS PERDU.






J’ai été témoin de l’aventure que je vais retracer, et, quoiqu’elle se soit passée sous mes yeux lorsque j’étais encore enfant, je me la rappelle parfaitement. J’étais avec toute ma famille sur un joli petit bâtiment qu’avait construit et que dirigeait un ancien marin de la connaissance de mon père, nommé Thomas. Nous étions partis de Paris dans l’intention de parcourir les bords de la Seine, de nous arrêter à la manufacture de Sèvres, dont nous connaissions l’admi-