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Page:Lebrun - Le Mineur de Wielicszka - 1867.djvu/90

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propriétaire les avait menacés de les chasser, s’ils ne payaient pas.

Juliette était toujours l’ange sauveur de ses pauvres parents ; sans elle le malheur les aurait accablés, car la misère était répandue sur toute la contrée qu’ils habitaient.

Aussi la piété filiale de Juliette fut récompensée. Elle épousa un honnête et brave négociant, qui la rendit très-heureuse. Elle fit venir ses parents auprès d’elle, et embellit leur vieillesse par son amour et sa bonté.

Quand ils n’existèrent plus, elle regretta sincèrement leur perte ; elle visita souvent leur tombe, et garda un doux souvenir de reconnaissance, en pensant au bonheur qu’elle leur devait.