Enfin, comme en ce monde tout est instable, nos parents nous ont préparées à pouvoir, en cas de besoin, gagner honorablement notre vie par notre travail personnel. Ils nous ont initiées au commerce en nous mettant à la tête d’un petit magasin familial contenant quelques denrées alimentaires et quelques articles de mercerie ; nous y avons appris à peser, à mesurer, à dresser une facture, à établir un bilan, à faire les commandes en temps opportun, à discuter les prix, etc. À la même fin, nous nous sommes exercées à la couture et nous avons suivi un cours de sténographie et de dactylographie.
Pensons souvent à notre première formation. Nous y découvrirons tout un programme qu’il nous appartient de développer non seulement par reconnaissance envers nos parents, mais pour notre plus grand bien.
Rendons-nous compte très impartialement des lacunes de cette première éducation, notre devoir étant de les combler par nous-mêmes.
Livres à lire :
Chanoine Dupin. Éducation prévoyante. — À obtenir gratuitement, sur demande, à Paris, 23, rue Bertrand.
J. Renault. Souvenirs d’éducation familiale. Paris, Lethielleux.
La revue L’Éducation familiale. (Voir notamment année 1903, pp. 4 et, suivantes). — Bruxelles, 14, rue Victor Lefèvre, (numéros spécimens gratuits sur demande).