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utilement aussi nous adresser à nos grands-parents, ainsi qu’à nos frères et sœurs aînés.

Recherchons ensuite la fréquentation des personnes d’une réelle compétence pédagogique, en premier lieu des prêtres expérimentés et nos anciennes maîtresses. Sollicitons leurs conseils éclairés, soumettons-leur nos impressions, provoquons des entretiens sur des sujets qui intéressent notre perfectionnement. Quelque amie sûre, fidèle et sincère pourra aussi nous donner de bons avis.

Enfin documentons-nous, lisons des ouvrages sérieux dont les critiques compétents ont signalé la valeur.

À ces sources, nous puiserons des idées excellentes. Afin de conserver un souvenir précis de ces conseils autorisés, de ces livres, consignons des notes sur feuilles séparées. Transcrivons les plus beaux passages de nos lectures. Classons ces notes avec méthode, groupons celles qui résument des idées connexes.

Un tel recueil deviendra petit à petit un trésor plus utile et plus intéressant qu’un album de pensées où la jeune fille invite ses amies à déposer la première niaiserie venue…

Si, sur un sujet donné, nous visons à une documentation plus étendue, nous pourrons utiliser avantageusement la classification décimale ; c’est actuellement la plus recommandée pour les bibliothèques.

Ne perdons jamais de vue, au cours de ces études, qu’il importe de bien discerner le principal de l’accessoire, la règle générale du cas