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Page:Leclère - Nouveau traité de la taille des arbres, 1865.pdf/41

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lite aux sucs de se trouver introduits dans les racines par les pluies sans qu’elles aient eu besoin de s’allonger pour trouver l’engrais ou la bonne terre, qui doivent former la première couche, et on a tort de conseiller de la mettre dans le fond.

Les racines étant encaissées dans de la terre partant de 60 à 80 c. de profondeur qui n’est nullement végétative, nécessairement l’arbre languit en attendant que les racines trouvent la bonne, et dans les terres humides, où il ne la trouve jamais, le produit en est détruit en quelque sorte chaque hiver ; par conséquent le but qu’on s’était proposé est évanoui, et pendant que le propriétaire se fatigue à regarder s’il va apercevoir le résultat de ses grands frais, l’arbre, qui ne reçoit de cette terre qui n’avait jamais vu le jour aucuns sucs azotés, s’endurcit, languit et reste longtemps chétif. Je pense qu’il est de la plus grande importance d’apporter à un arbre, en le plantant, tout ce que l’on peut mettre d’engrais autour des racines ; c’est à ce