que la plus grande masse de sève est absorbée et que la partie supérieure, par certains cas phénoménaux, présenterait moins d’altération sans le complet secours du sujet, puisque c’est dans le plus grand nombre de cas que la partie supérieure obtient beaucoup plus de grosseur que le sujet dans ces sortes d’anomalies, surtout quand le sujet est greffé près de terre, comme on peut le remarquer sur le poirier greffé sur un cognassier, car une haute tige absorbe dans toute sa jeunesse des fluides qui servent à son accroissement en diamètre.
Le greffage a encore un autre inconvénient grave, surtout quand l’arbre est gros ; en coupant la tête du sujet et en la fendant, on arrête toutes les fibres ligneuses ; en ne donnant un tire-sève que sur les couches corticales et la couche d’aubier de l’année précédente, tout l’intérieur n’est plus qu’une partie de bois central pour ainsi dire sans vie, renfermé dans un étui qui l’enveloppe de plus en
