de prier Catherine avec plus de confiance que jamais. La réponse d’en-haut ne se fit pas attendre. Le mal diminua, et avant même la fin de la neuvaine, il n’y avait plus trace de chancre.
À peu d’intervalle l’une de l’autre, deux femmes, réduites à l’extrémité par une fièvre violente, recouvraient la santé, l’une à la simple promesse d’aller faire ses dévotions auprès du tombeau de Catherine, l’autre à la fin d’une neuvaine.
Marie Secire était une toute jeune femme de dix-huit ans, souffrant le martyre pour mettre au jour son premier enfant. Elle envoya demander une messe au curé. Il la dit ; mais en même temps lui fit porter son reliquaire où il y avait de la terre du tombeau de Catherine et de la cendre de ses habits. Il recommandait à la malade de le mettre à son cou, en invoquant la bienheureuse en toute confiance. Le reliquaire était à peine placé, que la jeune mère accoucha sans aucune douleur.
Six jours après, elle retomba malade, malade à mourir. M. Remy la mit aussitôt en neuvaine, lui faisant prendre chaque jour, dans de l’eau, les deux poudres miraculeuses. Elles opérèrent encore cette fois la guérison demandée.