Page:Lecomte - Eugène Grangé, paru dans La Chanson, 01 janvier 1880.djvu/10

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La direction nouvelle du Palais-Royal, qui venait d’obtenir son premier succès d’argent avec le Punch Grassot, de Grangé, Delacour et Lambert-Thiboust, fonda chez Brébant un dîner mensuel appelé le Dîner des Gnouf-Gnouf. On y chantait naturellement au dessert. Un soir que Grangé venait de faire entendre une chanson, Clairville, qu’on avait invité, lui dit :

– Comment ne fais-tu pas partie du Caveau ?

– Le Caveau ! riposta Grangé surpris, est-ce qu’il existe encore ?

– Mais certainement. Ses banquets ont lieu le premier vendredi de chaque mois, chez Douix, au Palais-Royal. Si tu veux, je t’y présenterai.

– Volontiers.

Le mois suivant (mai 1865) Grangé, sous le patronage de son ami et collaborateur Clairville, assistait au dîner du Caveau, où il faisait entendre une chanson de circonstance, la Clé du Caveau, dont nous détachons ce couplet :