Page:Lecomte - Eugène Grangé, paru dans La Chanson, 01 janvier 1880.djvu/12

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– Ces toasts, ces chansons, lui disait-on un jour, doivent vous prendre beaucoup de temps et vous occasionner un grand travail ?

– Je suis très-paresseux, répondit-il, et si cela me causait la moindre fatigue, soyez certain que je m’en abstiendrais.

De fait, sa production au théâtre n’en a pas été ralentie un instant. Il est peu de mois où son nom ne figure sur une affiche parisienne.

Le talent chansonnier de Grangé est indiscutable. Il a l’observation, la verve, le trait. Il possède surtout une grande dextérité pour la rime. S’inspirant tantôt d’un proverbe, tantôt d’un fait, souvent d’un mot, il esquisse en un tour de main cinq ou six petits tableaux de genre résumant les bons et les mauvais côtés de l’existence. Nous signalons la chanson qui suit cette