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Page:Lecons d-anatomie comparee de georges cuvier tome1.djvu/182

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annulaires, et dans le second, leurs muscles longitudinaux.

C’est aussi de cette manière qu’agissent les muscles qui doivent alonger ou raccourcir, relâcher ou roidir quelque partie molle du corps, comme la langue de l’homme et des quadrupèdes, les cornes du limaçon.

Le coeur, les intestins, les artères, ont aussi des muscles de cette espèce.

D’autres muscles sont destinés à ouvrir ou à fermer quelque ouverture molle : alors les uns l’entourent comme des anneaux ; on les nomme sphincters : les autres s’insèrent d’une manière plus ou moins directe aux bords de l’ouverture. Lorsqu’ils sont étendus uniformément autour, elle conserve sa figure, et se dilate ou se resserre uniformément. La paupière du poisson lune, l’anus du limaçon, en sont des exemples. Lorsque ces muscles ont des directions différentes, et forment divers angles avec les bords qu’ils doivent écarter, la forme de l’ouverture est fort variable ; telles sont les lèvres de l’homme : aucun animal n’approche de lui pour la mobilité de cette partie ; aussi aucun d’eux n’a-t-il une physionomie aussi expressive.

Un troisième emploi des muscles est d’étendre ou de replier comme un rideau une membrane qui doit couvrir quelque partie, telle que les paupières de l’homme, des quadrupèdes et des oiseaux.

Lorsque ces muscles sont dans l’épaisseur même de la membrane, leur disposition est pareille à