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Page:Lecons d-anatomie comparee de georges cuvier tome1.djvu/34

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de celui du citoyen Lamarck sur les testacés, et que la division des reptiles est celle qu’a proposée récemment le citoyen Brongniard.

Vous reconnoîtrez, sans doute, dans ces aveux, le desir de rendre un témoignage éclatant de reconnoissance à tous ceux dont les idées ou les travaux m’ont été utiles ; mais je souhaite encore plus que vous y voyiez celui d’encourager et d’entretenir cet esprit communicatif, si noble, si touchant, qui règne aujourd’hui parmi la plupart des naturalistes. Occupés de défricher ensemble le vaste champ de la nature, ils sont, pour ainsi dire, en communauté de travaux et de succès ; et pourvu qu’une découverte soit faite, il leur importe peu qui d’eux ou de leurs amis y attachera son nom.

Je me repose d’ailleurs sur le jugement des personnes instruites en anatomie, pour discerner les observations qui me sont absolument propres ; et j’espère qu’on les trouvera assez nombreuses pour me justifier d’avoir consenti à l’impression prématurée de ces leçons. Il m’est d’autant plus permis d’exprimer cet espoir, que je n’ai d’autre mérite, à cet égard, que celui d’avoir profité d’une position favorable.

Ce n’est point dans la partie qui concerne le corps humain que j’ai pu prétendre à donner des observations neuves ; je n’en ai dit que ce qui