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Page:Lecons d-anatomie comparee de georges cuvier tome1.djvu/348

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Ceux qui n’ont qu’un vestige de pouce, comme la hyène, ont le trapèze très-petit.

Le glouton est dans le même cas ; aussi a-t-il un appendice stiliforme de plus au carpe ; il est situé sous l’os scaphoïde.

Dans la taupe, il y a les mêmes neuf os que dans les singes, et de plus un grand os semblable à un fer de faux qui garnit le bord radial de la main dans toute sa longueur, et lui donne cette largeur et cette figure de pelle qui la rend propre au genre de vie de l’animal. La taupe a encore ceci de singulier, que ses doigts sont très-courts, recouverts par la peau, et qu’il n’y a que ses grands ongles qui soient visibles au-dehors.

Parmi les rongeurs, le lièvre a les os comme les singes ; mais le castor, la marmotte, l’écureuil et les rats ont, comme les carnivores, un os unique pour le scaphoïde et le sémi-lunaire. L’os surnuméraire est aussi grand que le pisiforme ordinaire, et souvent beaucoup plus. Il porte même quelquefois un second os surnuméraire, comme dans la gerboise et la marmotte ; ensorte qu’il y a de chaque côté un os hors de rang d’égale grosseur.

En général, dans les rongeurs, le pyramidal est divisé en deux, comme dans les singes. Le porc-épic n’en diffère qu’en ce que le pyramidal n’y est point divisé et qu’il y a un os surnuméraire entre le pisiforme et l’os métacarpien du cinquième doigt ; il est attaché sur l’os crochu.

Dans les cabiais, le scaphoïde et le sémi-lunaire