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Page:Leconte - La Tentation de l’homme, 1903.djvu/19

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Et, si puissant qu’il devienne, il pourra sans cesse avancer, — marcher à jamais, sans atteindre à la connaissance entière.

Et c’est la TENTATION DE SCIENCE.


Et ce sera l’œuvre de ses descendants, héritiers de tant d’œuvres, de s’élever à jamais vers cette connaissance, jusqu’au moment où, peut-être, l’Esprit humain sera près de se confondre avec l’Unité totale. S’abîmeront-ils dans cet océan, où, égalés au savoir intégral, ils s’y anéantiraient ? Dureront-ils autant que l’aspect actuel du Monde ? ces HOMMES QUI VIENDRONT ?


Puissent les Poètes, — mes Maîtres et mes Frères, — faire à ce livre le même accueil indulgent qu’ils firent à mes premiers travaux, et les Philosophes, qui voudront bien le lire, ne pas être trop sévères pour la philosophie d’un poète !