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Page:Leconte - Le Bouclier d’Arès, 1897.djvu/115

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Car ce peuple, râlant la bouche dans le sable,
Immonde comme un porc et lépreux comme un chien,
C’est lui qui doit sauver ta mémoire, et qui tient
Entre ses viles mains ton Nom impérissable,
Ce nom victorieux et qui sera le tien.

L’odeur de sa misère offense ton quadrige,
Et devant cette ordure et devant ce fumier,
Comme sur son col bleu la plume du ramier,
La mitre de Nimroud se détourne, où s’érige
Le cercle d’or vivant, éclair de ton cimier,