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PÉRISTÈRIS.


Chantez Péristèris, ô Nymphes Kastalides,
Quand les fucus amers à ses cheveux mêlés
Effleurent son beau cou de leurs grappes humides.

Il faut aimer. Le thon aime les flots salés,
L’air plaît à l’hirondelle, et le cytise aux chèvres,
Et l’abeille camuse aime la fleur des blés.

Pour moi, rien n’est meilleur qu’un baiser de ses lèvres.