Entre, qui que tu sois, au palais des Atrides ;
De Pallas bienveillante embrasse en paix l’autel ;
Reçois en souriant la coupe hospitalière
Où le vin étincelle et réjouit tes yeux ;
Et préside au festin joyeux,
Le front ceint de rose et de lierre,
Etranger qui nous viens des Dieux !
Oui, sois le bienvenu dans l’antique contrée
De Pélops, Etranger à la tête dorée !
Si le sort rigoureux t’a soumis aux revers,
Viens ! des cœurs bienveillants et droits te sont ouverts.
Mais, sans doute, en ton sein l’espérance fleurie
Habite encor. Dis-nous ton père et ta patrie.
Est-il un roi, pasteur de peuples ? Que les Dieux
Gardent ses derniers jours des soucis odieux ;
Qu’il goûte longuement le repos et la joie !
J’ai respiré le jour dans l’éclatante Troie,
Dans la sainte Ilios, demeure des humains.