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POÈMES TRAGIQUES.
Malheureuse ! Pourquoi gémis-tu de la sorte ?
Que ne suis-je égorgée, ô Dieux, et déjà morte !
L’irrévocable Hadès m’appelle par mon nom.
Où suis-je ?
Sous le toit royal d’Agamemnôn.
Ô demeure ! De l’homme et des Dieux détestée !
Dans quel antre inondé de sang m’as-tu jetée,
Cher Apollôn ?
On dirait qu’elle sent l’odeur d’un meurtre ancien,
Ou qu’un souffle augural offense ses narines.
Que la sombre maison penche et croule en ruines !
Pourquoi la maudis-tu si désespérément ?