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POÈMES TRAGIQUES.
Qui tient ton lit, ton sceptre, et dévore tes biens.
Ô vénérable, entends mes prières ! Oh ! viens,
Viens ! Se glorifiant du meurtre qui la souille,
Celle qui t’égorgea nous hait et nous dépouille.
Chère Ombre ! sois terrible à ce couple pervers,
Et dresse le Vengeur promis à nos revers !
- Elle verse la troisième libation. — Orestès sort du milieu des rochers.
III
Les Précédents, ORESTÈS.
Les Précédents, ORESTÈS.
Les Dieux accompliront tes vœux, ô noble fille !
La nuée est déjà moins sombre où l’aube brille,
Et la mer est moins haute, et moins rude le vent.
Que nous veut l’Étranger ?
Il approche, il est là. — Si tu l’aimes, silence !
Ne crois pas qu’il recule ou que son cœur balance :