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POÈMES TRAGIQUES.
Une étoile jaillit du bleu noir de la nuit,
Toute vive, et palpite en sa blancheur de perle ;
Puis la mer des soleils et des mondes déferle
Et flambe sur les flots que sa gloire éblouit.
Et l’âme, qui contemple, et soi-même s’oublie
Dans la splendide paix du silence divin,
Sans regrets ni désirs, sachant que tout est vain,
En un rêve éternel s’abîme ensevelie.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/4f/Collin_-_Trente_po%C3%A9sies_russes%2C_1894.djvu36.png/100px-Collin_-_Trente_po%C3%A9sies_russes%2C_1894.djvu36.png)