Sybille. Ce mariage est un lien politique, un obstacle à toute guerre à venir entre les deux puissances. Il faut vous sacrifier mon fils, à la raison d’État. La grandeur d’âme est héréditaire dans notre maison. Vous agirez comme ont agi vos pères, et vous oublierez la folie inexplicable dont vous m’entretenez.
Mais encore une fois, madame, vous savez fort bien que ma principauté et le grand-duché de Bergen n’auront jamais à guerroyer, par l’excellente raison qu’il n’y a d’armée d’aucun côté. La princesse Sybille est très laide et d’un très mauvais caractère, dit-on. Elle est plus âgée que moi, et je suis fort décidé à n’en point faire une princesse Ménalcas.
Approchez, docteur Scientificus, et vous aussi, chambellan Muller. Jetez-vous aux pieds de votre prince et suppliez-le de se rendre aux larmes de sa mère.
Prince !... Altesse Sérénissime !... Par vos glorieux ancêtres !... au nom...