Aller au contenu

Page:Leconte de Lisle - Contes en prose, 1910.djvu/65

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
41
le songe d’hermann


SIEGEL.

Viens-tu à la taverne ?

HERMANN.

Qu’y ferais-je ?

SIEGEL.

On y danse, on y joue, on y jase, on y rit, on y fait l’amour ! Tout comme dans la nuit de Walpurgis. Trouve-moi quelque chose de mieux, disait Mephistophelès à Faust. Viens-tu à la taverne ?

HERMANN.

Siegel, écoute-moi.

SIEGEL.

Tu ne viens pas ? Mes yeux se ferment, je suis fatigué, bonsoir. (Il s’endort.)

HERMANN.

Pauvre Siegel ! et il riait toujours !