veut que, dans cette demeure, tu prennes ta part des soins communs, avec de nombreux serviteurs, devant l’autel domestique, descends de ce char et renonce à l’orgueil. On dit que le fils d’Alkmèna aussi fut vendu et contraint de subir le joug. Quand la nécessité réduit à cette fortune, c’est encore un grand bonheur de tomber aux mains de maîtres depuis longtemps opulents. Ceux qui, n’en ayant jamais eu l’espérance, viennent de faire une riche moisson, sont durs en toutes choses pour leurs serviteurs et sans équité. Tu auras auprès de nous tout ce qu’il faut.
Elle t’a parlé clairement. Si tu étais prise dans les rets fatals, certes, tu obéirais. Obéis donc. Ne le veux-tu pas ?
À moins que, semblable à l’hirondelle, elle ait un langage inconnu et barbare, mes paroles entreront dans son esprit, et je la persuaderai.
Consens. Elle te conseille ce qu’il y a de mieux dans l’état des choses. Obéis. Ne reste pas assise dans ce char.
Je n’ai pas le loisir de l’attendre devant les portes, car les brebis qui vont être égorgées et brûlées sont rangées devant le foyer, au milieu de la demeure, puisque nous