Page:Leconte de Lisle - Eschyle (Lemerre, 1872).djvu/198

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Kasandra.
Antistrophe I.

Ô Dieux ! Dieux ! ô terre, ô Apollôn ! ô Apollôn !

Le Chœur des Vieillards.

Elle invoque de nouveau par des cris désespérés le Dieu qui n’écoute point les lamentations.

Kasandra.
Strophe II.

Apollôn ! Apollôn ! toi qui m’entraînes ! vrai Apollôn pour moi ! tu m’as perdue de nouveau !

Le Chœur des Vieillards.

Elle semble prédire ses propres maux. L’esprit des Dieux est resté en elle, bien qu’elle soit esclave.

Kasandra.
Antistrophe II.

Apollôn, Apollôn ! toi qui m’entraînes ! vrai Apollôn pour moi ! où m’as-tu menée ? vers quelle demeure ?

Le Chœur des Vieillards.

Vers la demeure des Atréides. Si tu ne le sais pas, je te le dis, et c’est la vérité.