lènes, pour avoir osé s’attaquer à l’armée navale des Perses.
Certes, quant au nombre, sache que les Barbares étaient très-supérieurs en nefs. En tout les Hellènes en avaient dix fois trente, sauf dix en réserve. Je sais que Xerxès commandait à mille nefs, plus deux fois cent et sept qui l’emportaient en rapidité. Telle est la vérité. Tu vois que nous n’étions point inférieurs en forces ; mais un Dieu a fait pencher les plateaux de la balance et a détruit notre armée.
Les Dieux ont protégé la Ville de la Déesse Pallas.
La ville d’Athèna est inexpugnable. Ses guerriers lui sont un ferme rempart.
Mais dis-nous le premier choc des nefs. Les Hellènes ont-ils commencé le combat, ou est-ce mon fils, orgueilleux du nombre de ses nefs ?
Ô Reine, un Daimôn mauvais et vengeur a causé le premier tout le mal. Un Hellène, de l’armée des Athènaiens, vint et dit à ton fils Xerxès que, dès les ombres de la nuit noire, les Hellènes ne resteraient pas, et que