Hélas, hélas ! où sont Pharnoukhos et le brave Ariomardos, et le prince Seualkès, et le noble Lilaios, Memphis, Tharybis, Masistrès, Artembarès et Hystaikhmas ? Dis-moi où ils sont.
Hélas, hélas ! En face de l’antique et odieuse Athèna, tous, les malheureux ! ont été jetés palpitants contre terre.
Et lui, cet œil fidèle qui comptait pour toi les innombrables Perses, le fils de Batanôkhos, fils de Sésamès, fils de Mygabatès, Alpistès ? Et Parthos, et le grand Oibarès, où les as-tu laissés ? Oh ! les ennemis ! Que les maux que tu racontes ont été funestes aux braves Perses !
Tu excites mon amer regret de mes braves amis, tu les renouvelles en rappelant ces malheurs terribles. Mon cœur pousse des cris du fond de ma poitrine !
Et le Myriontarque Xanthès, chef des Mardes, et le