Page:Leconte de Lisle - Eschyle (Lemerre, 1872).djvu/371

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LE CHŒUR DES VIEILLARDS.

Quoi ! le grand royaume des Perses est-il donc détruit ?

XERXÈS.

Ne vois-tu pas ce qui me reste de ma puissance ?

LE CHŒUR DES VIEILLARDS.

Je vois, je vois !

XERXÈS.

Ce carquois…

LE CHŒUR DES VIEILLARDS.

C’est ce que tu as sauvé, dis-tu ?

XERXÈS.

Oui ! cette gaîne de mes flèches.

LE CHŒUR DES VIEILLARDS.

C’est peu sur tant de pertes !

XERXÈS.

Nous n’avons plus de défenseurs !

LE CHŒUR DES VIEILLARDS.

La race des Iaônes est ardente au combat.