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Embrasse tes génisses et non une vierge.
Ne sois pas si fière ; bientôt ta jeunesse passera comme un songe.
Le raisin mûr devient du raisin sec, et les roses desséchées sont toujours des roses.
Viens sous ces oliviers sauvages, pour que je te dise quelque chose.
Je ne veux pas. Tu m’as déjà trompée par de douces paroles.
Viens sous ces ormes, tu entendras ma syrinx.
Charme-toi tout seul. Je n’aime pas les airs lamentables.
Ah ! jeune fille, redoute la colère de Paphia !
Que m’importe Paphia, pourvu qu’Artémis me protége !