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Oui, mais les femmes tremblent, dit-on, devant leurs époux.
Ou plutôt elles leur commandent toujours. Devant qui les femmes tremblent-elles ?
Je crains les douleurs d’enfanter ; la blessure d’Eileithya est cruelle.
Mais Artémis, ta reine, préside aux accouchements.
Mais je crains aussi d’être enceinte. Cela gâterait la beauté de mon corps.
Si tu conçois des enfants chéris, ta beauté renaîtra en eux.
Et quelle dot nuptiale m’apporteras-tu, si je consens ?
Tous mes troupeaux, tous mes bois, tous mes pâturages.
Jure qu’ensuite tu ne t’en iras pas, en m’abandonnant.