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Sur lui-même.
Donnez-moi, donnez, ô femmes, une pleine coupe de vin, pour que je boive.
Voici que la chaleur me dévore et que je rends l’âme.
Donnez-moi des fleurs aussi, car mon front a brûlé celles qu’il portait.
Et pourtant, je renferme au fond de mon cœur toutes les flammes d’Érôs !
Sur Bathyllos.
Viens, Bathyllos, assieds-toi à l’ombre de ce bel arbre. Il agite ses douces feuilles qui sonnent et murmurent ; et une source vive coule auprès, qui, du bruit de son eau, invite et persuade.
Quel voyageur, voyant ce lieu, ne voudrait s’y arrêter ?