l’instant d’emprisonner leurs chefs, l’abbé Brothier, Lavilheurnois et Dunan.
Bonaparte était entré en Italie avec trente mille hommes. Il battit les Autrichiens à Montenotte et les Piémontais à Mondovi. Le roi de Sardaigne céda Nice et la Savoie à la France par le traité de mai 1796. Puis Bonaparte défit de nouveau les Autrichiens à Lodi et s’empara de la Lombardie. Quelques autres victoires décisives rendirent les Français maîtres de l’Italie, et l’Autriche conclut l’armistice de Léoben.
Le Milanais devint la République cisalpine, à laquelle furent réunis le Ferrarais, le Bolonais et la Romagne que le pape céda. L’État vénitien fut donné à l’Autriche comme compensation de ce qu’elle perdait. Celle-ci renonça aussi à la Belgique qui fut annexée à la France, et toute la coalition mit de nouveau bas les armes.
Les élections de l’an V (mai 1797) vinrent troubler l’accord qui unissait les conseils et le Directoire, en composant