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II. ÉPODE.
Soumis au joug des destinées,
Tous les pâles humains aux rapides années
T’adjurent sous le poids des maux ;
Et dans leurs cœurs blessés, ô sagesse, tu mêles
Au noir souci de leurs travaux
Les espérances immortelles :
Le monde est suspendu, déesse, à tes mamelles :
En un pli de ta robe il rêve aux jours nouveaux.