Page:Leconte de Lisle - Poëmes antiques, 1852.djvu/26

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trop sincères qui les précèdent. Des sympathies désirables leur feront défaut, celles des âmes impressionnables qui ne demandent à l’Art que le souvenir ou le pressentiment des émotions regrettées ou rêvées. Un tel renoncement a bien ses amertumes secrètes ; mais la destinée de l’intelligence doit l’emporter, et si la Poésie est souvent une expiation, le supplice est toujours sacré.