Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Sous le mol abri de la feuille ombreuse
Monte un soupir de volupté ;
Plus d’un ramier chante au bois écarté,
Ô mon cœur, sa plainte amoureuse.
Que ta perle est douce au ciel parfumé,
Étoile de la nuit pensive !
Mais combien plus douce est la clarté vive
Qui rayonne en mon cœur charmé !
La chantante mer, le long du rivage,
Taira son murmure éternel,
Avant qu’en mon cœur, chère amour, ô Nell,
Ne fleurisse plus ton image !