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Innocente à tous, paisible et sans ruses,
Le gai laboureur, du chêne abrité,
T’écoute de loin annoncer l’été ;
Apollon t’honore autant que les Muses,
Et Zeus t’a donné l’immortalité !
Salut, sage enfant de la terre antique,
Dont le chant invite à clore les yeux.
Et qui, sous l’ardeur du soleil attique
N’ayant chair ni sang, vis semblable aux dieux !