Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
233
Et rien n’était plus doux au monde
Que de voir, sous les bois profonds,
Vos yeux si beaux, sous leurs cils longs,
Étinceler, bleus comme l’onde !
Ô jeunesse, innocence, azur !
Aube adorable qui se lève !
Vous étiez comme un premier rêve
Qui fleurit au fond d’un cœur pur !
Le souffle des tièdes nuées,
Voyant les roses se fermer,
Effleurait, pour s’y parfumer,
Vos blondes tresses dénouées.