Dinan et les Dinannais, l’oncle-maire en tête ; Rennes, Mlle Eugénie Liger, Mlle Adèle Chrétien avec son incomparable Jules Gérard ; et puis Robiou de la Tréhonnais, l’inépuisable poète, et Drouin, et Houein, et les autres. Parmi tous ces comparses, Leconte de Lisle se détache en vigueur. Il est déjà le monsieur indépendant, hautain, impertinent, l’ironiste dont les mots féroces seront, plus tard, aussi célèbres que redoutables.
Il ne s’occupe guère des opinions à la mode. Il se soucie d’avoir ses idées à lui, et c’est tout.
En art, il a déjà sa petite théorie personnelle. À propos d’un sonnet sur la Nuit, il écrit à Rouffet :
« Il ne reste à changer que l’expression ; et c’est là que doit tendre l’effort du poète en tout et pour tout. »
Ne voilà-t-il pas tout le programme du Parnasse ? Ne voilà-t-il pas tout le programme