de passion concentrée et hautaine, mais intense, exaspérée, et, par moments, farouche.
Il écrivait, peu de temps avant de mourir :
Toi par qui j’ai senti, pour des heures trop brèves,
Ma jeunesse renaître et mon cœur refleurir,
Sois bénie à jamais ! J’aime, je puis mourir ;
J’ai vécu le meilleur et le plus beau des rêves.
Et vous qui me rendiez le matin de mes jours,
Qui d’un charme si doux m’enveloppez encore,
Vous pouvez m’oublier, ô chers yeux que j’adore.
Mais, jusques au tombeau, je vous verrai toujours.
La forme est plus parfaite ; mais comparez ces vers à ceux qu’écrivait le poète, de 1837 à 1842, à Dinan et à Rennes ; c’est le même ton d’ardeur et de passion.
Et je m’excuse d’avoir, une fois encore, entrepris cette démonstration. Comme si un poëte avait jamais pu être un impassible !
Quelques remarques, pour finir.