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et lettres intimes

mais du moins aussi longtemps que vous l’auriez souhaité.

Il me serait peut-être permis de penser que votre silence était un manque de confiance en mon amitié, si je ne savais qu’il existe des moments où l’on ne peut même écrire. Je vous absous donc sur ce point, et j’espère que votre imagination, si prompte à s’exalter, vous laissera toujours assez de calme pour ne pas vous forcer à me priver de vos bonnes et chères lettres.

Adieu. Écrivez-moi longuement.

Votre sincère ami,
C. Leconte de l’Isle.