reverrons plus ! Oh ! si, certainement ! J’espère bien aller vous voir souvent. Je me trouve maintenant dans une agaçante position pour mon examen de baccalauréat. Je compte être refusé. Ainsi, jugez de ma propension à le passer ! Je ne sais que faire ; cela me met parfois dans une colère épouvantable.
Mais laissons cela.
En relisant vos vers charmants, mon bon Ami, je me suis dit que, si jamais poète a rendu avec naturel et gracieuseté les nuances les plus exquises et les plus intimes du cœur, ce poète était vous.
Que si jamais homme voulait publier, un jour, un recueil de poésies intitulé Poésies du cœur, cet homme devrait être vous. Que votre modestie ne dise pas le contraire, elle se tromperait totalement.
Or, j’ai une chose à vous proposer.
Travaillons de concert à un ouvrage que nous intitulerons : le Cœur et l’Âme. Composé de pièces détachées, de poèmes, d’histoires poétisées, cet ouvrage, bien imprimé, devien-